Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chroniques d'une mère... MOI!
26 mars 2015

Le viol intellectuel.

Un jour ou l'autre dans sa vie, tout le monde s'est fait voler quelque chose au moins une fois dans sa vie. Que ce soit un stylo préféré à l'école, une figurine de collection ou un coffret à bijoux, une télévision, tout objet volé nous procure souvent un premier sentiment de perte. On a de la peine puis de la frustration voir même de la rage selon la valeur de l'objet dérobé. Par la suite, on ne retrouve que très rarement ledit objet. Au mieux, il pourra être remplacé par un objet de même valeur par nos assurances.

Si nous approfondissons un peu plus le sujet, se faire prendre quelque chose de plus abstrait, c'est-à-dire qui appartient à notre propre personne et qui n'est pas tangible commence à entrer dans la section du viol, car on peut voler des objets ou des idées et encore, ça se remplace. Mais quand on prend de force sur la personne, c'est là que la distinction entre en ligne de compte et qu'on viole. On peut se faire violer physiquement, on parle alors généralement de relation sexuelle sans le concentement de l'un des deux partenaires. On peut pourtant transgresser volontairement une règle ou une consigne. On peut forcer un coffre par exemple. On peut aussi obliger quelqu'un à faire quelque chose contre son gré en "l'accotant au pied du mur". On peut aussi violer dans l'intellect de la personne. Beaucoup plus difficile à prouver car ça se voit pas et c'est souvent une parole contre une autre. Même si tout ordinateur laisse des traces de manipulations, il faut trouver d'ou cela part pour ensuite retrouver les conversations et le bouton supprimer est tellement trop facile d'utilisation.

Si les traces de manipulation disparaissent assez facilement, les traces laissées dans le psychique de la personne ne s'efface pas du tout. Premièrement, la confiance est totalement brimée. Deuxièment, si l'autre personne était connu, la honte s'installe. Même si on a rien écrit de mal, on veut se cacher car on s'est senti pénétré dans son esprit sans son concentement. Se sentir pénétrer sans son concentement, voilà ce qu'on appelle un viol. Troisièment, le doute arrive car si la personne l'a fait une fois, combien d'autres fois l'a-t-elle fait? Quatrièment, le questionnement commence pour savoir le pourquoi de sa motivation et souvent on aboutit à la jalousie et à l'envie de connaitre un supposé secret. Cinquièment, une mauvaise intention et une mauvaise interprétation sont trop souvent prêtées à la victime. Selon moi, c'est juste le secret par excellence pour détruire quelqu'un!

Maintenant est-ce que la relation détruite peut être refaite? Dans la vie, tout est possible donc n'importe quelle relation peut être refaite mais à partir de zéro et sur de nouvelles bases. Évidemment, il faut le vouloir. J'en entends déjà me dire à l'oreille "Mais tu rêves en couleurs car si la personne t'a violé une fois, elle peut recommencer!" et je suis d'accord avec ceux et celles qui me disent de me réveiller. Tout de même, laisser une seconde chance peut se faire tout en construisant la relation autrement, car la personne victime ne placera plus sa confiance à la même place. Faut pas être trop naif dans le sens que la personne aura les yeux tout grand ouvert la prochaine fois. Il ne faut quand même pas s'attendre à ce que tout redevienne comme avant, comme si rien ne s'était passé et il ne faut surtout pas s'attendre à ce que ce soit la victime qui en fasse les premiers pas. Quand même!

Publicité
Publicité
Commentaires
R
Demain je vais avoir 87 ans ;pour faire bref:je crois savoir maintenant que faire croire au surnaturel a été de tous les temps, un viol! René Duvarry
Chroniques d'une mère... MOI!
Publicité
Archives
Publicité