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Chroniques d'une mère... MOI!
26 juin 2013

Faux espoirs.

Le temps a passé et le coeur s'est gonflé. De doux sentiments se sont emparés de tout l'espace disponible sur le disque dur.  De l'espace supplémentaire a été ajouté car personne ne croyait que le souffle aurait tout aspiré aussi vite aussi fort.  On a laissé faire car c'était bon, c'était positif.  Quand tout va bien, rien ne peut arriver de mal.

Sauf un court circuit.  Sans aucun avertissement, des étincelles explosent puis c'est la panne de courant.  C'est le noir au grand complet. Des bougies s'allument et certains disent que ce ne sera pas long, qu'on est déjà en train d'arranger le tout. Pourtant, des heures plus tard, on se retrouve juste un peu plus dans le noir que plus tôt car le soleil a fait place à la lune.  Certains paniquent, d'autres en profitent pour se détendre.  Le seul vrai désagrément est toutes les belles paroles qu'on entend depuis des heures qui promettent le retour de l'électricité.  On peut bien se dire qu'évidemment qu'un jour ça reviendra mais quand?  Il faut seulement continuer à vivre du mieux qu'on peut selon notre imagination.

Pour les plus positifs, il devient impératif de profiter du spectacle des étoiles au clair de lune. Pour les autres, c'est encore mieux d'aller dormir pour faire passer le temps un peu plus vite.  Pendant ce temps, comment le réparateur doit-il gérer la situation quand il ne sait pas encore le pourquoi du comment? Et si c'était la meme chose pour un coeur en peine? Comment devrait-on ''réparer'' un coeur brisé par la douleur, par la peine?

Quand il n'y a aucune explication possible, quand il n'y a aucune parole, quand il n'y a que des gestes et des regards, le coeur serré dans son étau ne comprend pas le comportement silencieux de l'autre.  Ce même coeur qui se meurtrit à chaque respire se blesse un peu plus à chaque tentative de communication avec l'autre.  C'est comme cueillir une rose quand on ne sait meme pas qu'il y a des épines qui protège cette rose.  Ce coeur blessé un peu plus à vif à chaque jour qui passe ne peut se résoudre à accepter le silence donc il espère. Il espère entendre un seul mot qui pourrait tout expliquer la situation dans laquelle il s'est retrouvé bien malgré lui car rien ne laissait présager une telle catastrophe. À chaque battement, une goutte de plus s'échappe comme une étincelle qui fuit de la prise de courant.  Malgré tout, il vit encore et toujours.  Si personne ne lui dit que c'est fini, jusqu'à son dernier souffle, il croira qu'il pourra apprendre enfin la vérité.

 

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